Résumé | Des capteurs sans fil ont été installés dans un édifice de trois (3) étages de l'Est de l'Ontario comprenant des laboratoires ainsi que 81 espaces de travail individuels. Des capteurs de fermeture de contact ont été placés sur les portes extérieures, les portes intérieures et la porte de réfrigérateur de la salle des pauses principale, des détecteurs de mouvement passif à infrarouge, dans le couloir principal de chaque étage, et enfin un détecteur de gaz carbonique, dans une aire de circulation. De plus, nous avons recueilli des données sur le nombre de personnes qui se sont connectées sur le réseau à chaque jour, sur l'activité du réseau (cadence brute de transfert de bits) et sur l'énergie électrique consommée (total pour le bâtiment et pour la station de refroidissement seulement), enregistrées au cours de l'été 2009. Les trains de données ont affiché une nette sensibilité au taux d'occupation du bâtiment pris globalement (par ex., les soirs, les week-ends, les jours fériés) et localement (par ex., les portes situées près de salles de réunion hautement occupées). Par ailleurs, nous avons mis au point un modèle ARIMAX afin de prédire l'appel de courant du bâtiment, suivant lequel une mesure explicite du taux d'occupation se révélait une variable indépendante significative et augmentait la précision du modèle. Les résultats sont prometteurs et donnent à penser que d'autres travaux portant sur un édifice à bureaux de plus grande taille et d'un type plus courant pourraient être justifiés. Si les responsables de l'exploitation des immeubles disposent d'un outil qui puisse permettre de prédire, avec précision et plusieurs heures d'avance, la consommation d'énergie de leurs bâtiments, ils seront mieux à même de réagir aux signaux de prix de l'énergie et de jouer ainsi un rôle plus marquant dans le réseau intelligent à venir. |
---|