Résumé | Le second scénario d'incendie faisait intervenir à la fois l'emplacement d'incendie le plus rigoureux (soit celui de l'angle sud-est de la salle d'incendie expérimental; à la limite de la portée des gicleurs) et un incendie lui-même d'une nature beaucoup plus agressive. Afin de mettre à l'épreuve la limite du système de gicleurs résidentiel, on a utilisé un feu de masse. Deux (2) litres de méthanol ont servi à allumer les bûchers (gros cageots de bois) de 1,5 m de hauteur. Cette combinaison de charge combustible et de source d'inflammation a produit un incendie intense à taux de croissance ultra-rapide. Il est admis qu'un incendie ultra-rapide constitue un cas extrême et non un type d'incendie qui peut survenir couramment dans les cadres résidentiels, et que cela est susceptible de représenter un nombre limité de scénarios, y compris celui d'un incendie criminel. Étant donné que l'eau pulvérisée provenant du gicleur en position vers le bas ne pouvait parvenir à l'espace du plafond où l'incendie se développait, la tuyauterie de gicleur apparente en PVC-C installée dans cet espace a cédé sous la chaleur. Ceci a donc causé l'interruption du giclement d'eau, la mise en jeu de la pièce en entier dans l'incendie et, en fin de compte, l'effondrement de l'ensemble d'essai à solives en I. |
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