Résumé | Étant donné l'augmentation des valeurs foncières et des coûts des infrastructures, ainsi que l'accroissement de la demande en matière de maisons d'habitation abordables, les constructeurs sont de plus en plus incités à bâtir les maisons selon une configuration plus rapprochée. On a réalisé une série d'incendies expérimentaux en grandeur réelle dans le but de produire des données permettant de faire face aux problèmes de séparation spatiale et de générer des mesures de limitation du potentiel de propagation de la flamme entre maisons contiguës. Des murs ayant différentes finitions extérieures (revêtement extérieur en plaque de plâtre, parement d'aluminium sur revêtement extérieur isolant en panneau de copeaux, ou finis directement en panneau de copeaux) ont été positionnés à plusieurs distances de séparation mur à mur, et débord de toit à débord de toit. Le compartiment de l'incendie contenait un ensemble combustible constitué de bois mélangé à des tuyaux de plastique ABS contenant une charge combustible de 16,9 kg/m2 d'aire de plancher. La flamme était émise depuis le compartiment de l'incendie à travers une ouverture brute ménagée sur le mur exposé. Les résultats révèlent la nécessité de conserver une séparation spatiale suffisante, y compris entre les débords de toit. Les revêtements extérieurs en aluminium sur membrane de revêtement intermédiaire combustible ou les plaques de plâtre se sont révélés efficaces pour réduire le risque de propagation de la flamme entre maisons construites selon une configuration rapprochée. Ces revêtements fournissent par ailleurs une protection contre la propagation de la flamme pour une période comprise à l'intérieur du temps de réaction type des services d'incendie. Le blocage de la ventilation du vide sous toit à travers les débords de toit contigus de maisons voisines nous a semblé être une mesure supplémentaire qui permettrait de réduire le potentiel de propagation de la flamme. |
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