Résumé | On identifie dans ce rapport certaines caractéristiques majeures d'incendies mortels ayant éclaté en Ontario. Par exemple, l'emplacement exact des victimes à l'intérieur de la maison y est précisé, et l'on y avance une explication de la raison pour laquelle ces personnes n'ont pu sauver leur vie. Ce rapport fournit des détails suffisants pour baliser la recherche qui pourrait être entreprise en vue d'aider à rendre les maisons plus sûres comme lieux d'habitation. D'après les données ontariennes pour la période allant de 1995 à 2003, les incendies résidentiels se sont produits le plus fréquemment dans les cuisines et les aires de préparation des repas. Toutefois, les incendies mortels sont plus fréquents dans les salles de séjour (45,1 % des décès) et sont en général causés par des articles et accessoires de fumeur tels que cigarettes, cigares, allumettes, briquets, etc., utilisés conjointement avec la consommation du tabac (37,4 % des décès causés par le feu). Lorsqu'un incendie mortel éclate, ce sont la plupart du temps les meubles rembourrés qui sont les premiers matériaux à s'enflammer (dans 26 % des décès causés par le feu). Les niveaux (étages) où les incendies mortels surviennent le plus fréquemment dans les maisons en Ontario sont en importance le rez-de-chaussée (59 % des décès), le premier étage ou deuxième niveau (17,3 % des décès), le sous-sol (14,8 % des décès) et le deuxième étage ou troisième niveau (3,9 % des décès). La fatalité des incendies découle en partie de ce que les victimes étaient soit trop jeunes, soit trop âgées pour réagir rapidement et efficacement devant l'urgence de l'événement. |
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