Résumé | Dans la présente analyse, nous avons évalué la validité de deux modèles de confort thermiques couramment utilisés. Le premier, le modèle de Fanger de vote moyen prévisible (indice PMV), combine quatre variables physiques (température de l'air, vitesse de l'air, température moyenne radiante et humidité relative) et deux variables personnelles (isolation par les vêtements et niveau d'activité) pour obtenir un indice qui peut servir à prédire la sensation thermique moyenne d'un grand groupe de personnes. Le second, le modèle de prédiction des courants d'air, prédit le pourcentage d'occupants qui pourrait se plaindre de courants d'air localisés à partir de trois variables physiques (température de l'air, vitesse moyenne de l'air et intensité de la turbulence). Notre analyse a indiqué que le modèle PMV n'est pas toujours un bon prédicteur de la sensation thermique réelle, en particulier dans le cadre des études sur le terrain. Les divergences entre les sensations thermiques prédites et réelles traduisaient en partie les difficultés liées à l'obtention de mesures précises pour l'isolation par les vêtements et le niveau d'activité. Dans la pratique, une mauvaise estimation de ces deux variables tend à réduire la précision des prédictions PMV. Notre analyse a également fait ressortir que l'erreur systématique des prédictions PMV variait selon le contexte. Le modèle générait de meilleures prédictions dans les bâtiments climatisés que dans ceux qui recevaient une ventilation naturelle, en partie à cause de l'influence de la température de l'air extérieur et des possibilités d'adaptation. |
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