| Résumé | La majorité des théories de fluage existantes ont été dé veloppées soit à partir d'un point de vue micro-mé canistique, soit à partir d'un point de vue macroanalytique. Les premières traitent des phénomènes se produisant à l'échelle atomique et tâchent d'expliquer des processus qui dirigent le fluage. Les dernières, par contre, sont basées sur certaines constatations expé rimentales macroscopiques et représentent, en effet, une extension de la théorie de la plasticité dans laquelle on tient compte des effets du temps et de la température. Les deux types de théories de fluage sont utiles en pratique et bénéficient l'une de l'autre. Cependant, malgré que les premières ont l'avantage d'être déduites des conceptions physiques, en pratique on préfère souvent utiliser les deuxiè mes si les relations qu'elles fournissent sont suffisamment générales et en même temps assez simples pour permettre une amélioration des méthodes de calcul des éléments de construction. La présente étude montre un aspect macroanalytique du problème du fluage des sols gelés. La thé orie proposée a été développée avec le but principal de servir de base pour la solution d'un problème géotechnique particulier, notamment celui de la capacité portante des fondations enterrées et des acrages. Le problème étant d' une complexité considérable en soi-même, on a fait tout effort pour présenter l'information de fluage dans une forme mathématique aussi simple que possible. La théorie utilise certaines conceptions et données tirées de la littérature sur les sols gelés. Néanmoins, dans sa conception générale, elle suit de plus près les méthodes usuelles dans certaines théories du fluage des métaux à haute température. |
|---|
