| Résumé | Jusqu'à la fin des années 1990, la Commission internationale de l'éclairage (CIE) considérait qu'un système d'éclairage se résumait à la seule visibilité. La CIE a élargi depuis sa vision, et le but de l'éclairage, en introduisant la notion de qualité d'éclairage : outre la visibilité, l'éclairage doit répondre aux besoins personnels, à l'intégration architecturale et aux contraintes économiques (y compris l'énergie) [41]. Dans le cadre des besoins personnels, tels que définis ici, un bon éclairage doit satisfaire la visibilité, la santé, la capacité de travailler, la communication interpersonnelle et l'appréciation esthétique. Outre les autres considérations, cette définition conforte différents témoignages selon lesquels la lumière aurait des effets systémiques non visuels sur l'homme. Plus spécifiquement, des études contrôlées en laboratoire et des études cliniques ont montré que la lumière traitée par l'oeil peut influencer la physiologie, l'humeur et le comportement des humains. Ces résultats pourraient servir de base à d'importants changements dans les stratégies d'éclairage architectural. Le rapport CIE TC 6-11 résume les recherches effectuées jusqu'en décembre 2001 dans ce domaine en constante évolution, y compris en neurophysiologie et en neuroanatomie, sur les effets de la lumière du jour sur le comportement, les effets de l'exposition lumineuse dans la nuit et les effets thérapeutiques de la lumière. Les conclusions du rapport contiennent des recommandations sur l'éclairage salutaire et sur la manière de l'appliquer architecturalement. Cet exposé s'attache aux applications architecturales potentielles de ce domaine recherche - l'éclairage d'espaces intérieurs occupés de jour comme de nuit. Une étape vers des recommandations qui respectent la définition la plus large de la qualité d'éclairage. |
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