Résumé | But : Obtenir des facteurs de conversion afin de déterminer la dose absorbée dans des faisceaux d’électrons de différentes qualités (facteurs kQ) pour 27 types différents de chambre d’ionisation, ainsi que des données probantes objectives sur la performance d’une vaste gamme de chambres qui sont actuellement disponibles et utilisables en dosimétrie de référence; et étudier la précision de l’algorithme de calcul des kQ utilisé dans le protocole TG-51. Méthodologie : Des mesures sont effectuées en utilisant les installations de l’irradiateur au cobalt 60 et de l’accélérateur linéaire d’électrons Elektra Precise du Conseil national de recherches du Canada. L’objectif était de caractériser les chambres dans la plage d’énergies applicables au protocole TG-51 et de déterminer si chacune des chambres répond aux exigences d’un appareil de classe référence. La chambre de tranquilisation, le courant de fuite, la recombinaison ionique et la polarité, et les effets des enveloppes d’étanchéité ont été examinés, et des coefficients d’étalonnage de dose absorbée ont été obtenus pour le cobalt 60 et des faisceaux de photons de 6, de 10 et de 25 MV. Les chambres-dé, au cours de cette étude, ont été divisées en trois groupes : i) chambres de référence (chambres « courantes » de type Farmer de 0,6 cm3 et leurs dérivés utilisés traditionnellement pour l’étalonnage de la sortie du faisceau); ii) chambres de mesures (typiquement des chambres de volume de 0,1 cm3 utilisées pour la mise en service des faisceaux avec fantômes de mesure en 3D); iii) des microchambres (chambre d’ionisation de très petit volume ≤ 0,01 cm3) utilisées pour la dosimétrie des petits champs. Résultats : comme on pouvait s’y attendre, les chambres dés de 0,6 cm3 ont montré la performance la plus prévisible et les facteurs kQ ont été obtenus avec une incertitude relative de 0,1 %. La performance des chambres de balayage et des microchambres était quelque peu variable. Certaines chambres ont montré un très bon comportement, mais d’autres ont montré une polarité anormale et des corrections de recombinaison que l’on ne peut expliquer entièrement à ce stade-ci. Dans le cas des chambres à bon comportement, la concordance entre les valeurs mesurées et calculées des facteurs kQ était de 0,4 %; pour certaines chambres, on a observé des différences de plus de 1 % qui peuvent être attribuables aux résultats de la recombinaison et de la polarité. L’utilisation de telles chambres pourrait entraîner des erreurs importantes dans la détermination des doses de référence en clinique. Conclusions : d’après les données expérimentales obtenues, il pourrait être possible d’établir une spécification pour une chambre d’ionisation de référence qui minimiserait les erreurs en utilisant un protocole de dosimétrie dont les facteurs de conversion de qualité du faisceau sont calculés. Les données expérimentales de kQ obtenues dans la présente étude pour une vaste gamme de chambres dés peuvent être utilisées dans le choix des détecteurs appropriés pour la dosimétrie de référence et elles sont destinées à être utilisées dans la prochaine mise à jour du protocole de dosimétrie TG-51 de l’AAPM. |
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