Résumé | On a installé sur les ordinateurs individuels de locaux à bureaux à aires ouvertes, de quatre (4) sites différents, ScreenSurvey, un logiciel personnalisé permettant d'administrer des questionnaires automatiquement sur écrans d'ordinateur. Cinq (5) questions connexes liées au confort thermique ont été présentées deux fois par jour, pendant trois mois, et des données climatiques internes et externes ont été recueillies simultanément. Les données d'une période de 10 semaines ont été recueillies auprès de 55 participants. Les résultats indiquent que cette nouvelle méthode de collecte subjective de données était productive et efficace: on a enregistré peu de plaintes de la part des participants quant à la méthode d'administration du questionnaire, et selon une analyse documentaire d'envergure, les résultats de notre étude sont comparables à ceux d'autres études sur le terrain portant sur le confort thermique, réalisées selon des méthodes différentes. Les participants ont répondu au questionnaire à 29 % des fois où on aurait pu le leur présenter, et ont pris en moyenne 45 secondes pour répondre aux cinq (5) questions. Une part de 87 % des votes appartenaient aux trois (3) catégories centrales (de « légèrement frais » à « légèrement chaud ») de l'échelle de sensation thermique de l'ASHRAE, et 70 % des votes de préférence thermique révélaient le désir d'aucun changement dans la température. Nous avons dérivé une température neutre de 22,7 ºC. Dans l'ensemble, le nombre de votes liés à la sensation thermique indiquant la satisfaction quant au confort a été conforme aux prédictions selon la norme ANSI/ASHRAE et selon la théorie du confort sur laquelle cette norme est fondée. Toutefois, nos résultats révèlent une sensibilité plus élevée aux températures éloignées de la température neutre que ne le prédit la théorie. Seulement 11 % de la variance dans les votes liés à la sensation thermique était attribuable à la température de l'air à l'intérieur; cette valeur s'élevait à seulement 14 % lorsque les autres paramètres physiques et individuels qui ont été mesurés ont été inclus dans la régression. Les écarts dans les votes liés à la sensation thermique selon l'âge, le sexe ou l'orientation du bureau étaient faibles, voire peu appréciables. On n'a noté aucun écart considérable dans ces votes selon la semaine ou selon l'heure, bien que les faibles changements notés dans le vote moyen allaient dans la direction prévue. Environ 15 % des personnes avaient changé de vêtements dans l'heure précédant l'affichage du questionnaire, ce qui donne à penser que le changement de vêtement pourrait être un mécanisme important pour parvenir au confort thermique. |
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