Résumé | Les municipalités canadiennes et les collectivités régionales sont éprouvées par un grand nombre de ruptures de conduites maîtresses. En général, il y a rupture des conduites maîtresses métalliques lorsque la corrosion a progressé à un degré tel que les conduites ne peuvent plus résister à une combinaison de diverses forces comme les surcharges imposées par le roulage, la poussée des terres, la pression attribuable au soulèvement par le gel, la pression de l'eau et les contraintes thermiques attribuables aux changements de température. Une enquête menée par le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) de même que des documents d'autres sources indiquent que les ruptures de conduites maîtresses tendent à augmenter durant l'hiver. Cette tendance suggère comme cause possible des ruptures l'augmentation de la poussée des terres (charges dues au gel), qui est tributaire des conditions de gel dans les sols. Des essais in situ ont été entrepris par le CNRC en collaboration avec des municipalités, dans le but d'étudier les différentes forces qui agissent sur les canalisations enfouies. Ces essais comportent toutefois une lacune: les propriétés et les conditions environnementales du sol, telles que la nappe phréatique et les températures, sont incontrôlables; par conséquent, il est difficile de différencier les relations entre ces facteurs influents et les réponses des canalisations. L'essai en laboratoire représente un moyen de produire des données expérimentales sous conditions contrôlées. |
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